Décider de vivre pour de vrai
Assise sur un banc, j’attends
Un train, un homme, un amant
Des envies, des désirs, des sorties
Des jours, des nuits, une vie
J’attends que vienne le moment
Où je pourrais me dire c’est maintenant
Le départ c’est maintenant
Tu as 18ans maintenant
Tu as droit à l’amour maintenant
Compte le retard à partir de cet instant
Un mois, un an, dix ans
A partir de maintenant
Le train n’arrive pas
On repousse toujours le moment
De se dire c’est maintenant
On ne préfère pas, alors on attend
Des mois, des jours, des ans
Non ce n’était pas le bon moment
Tu avais encore le temps
Avant le départ
Le départ c’est maintenant
Tu as 20 ans maintenant
Lève-toi de ce banc maintenant
Le train n’arrive pas
Il ne passera pas par là
Il faut aller à la gare
Attendre, encore attendre, rester
Sur le banc. Banc qu’il faut quitter
Quitter pour avancer
Avancer pour arriver
A la gare, et prendre le train
Le train de la vie.
C’est vrai ça, j’ai l’impression d’attendre, de toujours attendre, une éternelle attente. J’attends d’avoir des amis, j’attends de rencontrer l’amour, j’attends d’aller en boîte, j’attends pour voir ce que ce sera, comment ce sera et j’espère que ce sera meilleur. J’attends en me disant que ce sera meilleur. « Sois patiente, la vie viendra à toi »….et si ce n’était pas le cas. Et si les moments que je ratais, que je ne saisissais pas s’en allaient irrémédiablement ? Et si je passais ma vie à attendre de vivre et puis à attendre de mourir. Quelle est la différence entre les deux d’ailleurs ? Que ce soit la vie ou la mort, attendre c’est attendre. On attend de rencontrer le bonheur, comme si le bonheur était une personne. Est-ce que quelqu’un s’est déjà dit « Oh voila le bonheur » ? Et supposons que le fait que ce soit une personne rende la chose possible et l’attente justifiable, sommes nous faits pour attendre de rencontrer l’amour ? Comme si la vie ne valait pas la peine d’être vécue tant que l’on n’a pas rencontré cette personne, cet amoureux qui est censé vous faire vivre. On se met à beaucoup espérer d’une personne, à attendre (encore ce mot décidément !) cette personne, alors même qu’on ne la connait pas. Qui nous dit qu’on la rencontrera un jour et si on la rencontre enfin qui nous dit que tout à coup on se sentira vivant et heureux, et même si c’est le cas, que cela durera-t-il pour la vie ?
Malheureusement, enfin je ne sais pas si c’est malheureux mais en tout cas beaucoup de personne, moi y compris, vivent dans cette attente ou plutôt attendent de vivre. Du coup ils ne vivent jamais pleinement leurs journées, leurs nuits, leur vie. Etudier c’est vivre, pas besoin d’attendre d’avoir terminé ses études pour commencer à s’amuser, à être heureux. Vivre chez ses parents c’est aussi vivre, pas besoin d’attendre d’en sortir pour s’autoriser à être soi même. Respirer c’est vivre... on devrait s’acharner à apprécier chaque moment dès le premier cri et jusqu’au dernier souffle.
Vivre les instants et vivre chaque instant, cela semble être une philosophie de magazine féminin et de série télévisé. En effet c'est parce que ça a été tellement banalisé et répété que cette philosophie a perdu de sa force. Je viens de la comprendre aujourd’hui et je me fais le serment à moi-même qu’à partir de maintenant je vais essayer, je vais m’acharner à en comprendre toute l’ampleur. Je m’autorise à vivre, comme j’aurais du le faire il ya bientôt vingt ans.
La danse contemporaine
La plupart d'entre nous ont eu des parents qui les ont inscrits,étant petits, à une activité censée devenir leur passion : la danse, le piano ou le foot par exemple. Mais combien d'entre nous ont ils vraiment accroché? Moi j'ai été inscrite à la danse classique. Entre 4 et 6 ans c'était super on ne nous demandait pas grand chose et puis j'avais une prof sympa mais après j'ai eu une prof très sévère, exigeante, c'était soi disant la meilleure, une ex danseuse étoile russe vous comprenez! Mais voila je n'avais aucune envie de devenir professionelle, je voulais juste m'amuser mais à force de me mettre la pression, cette prof m'a frustrée, a diminuée ma confiance en moi et m'a fait arreter la danse classique. Le problème c'est que je tenais vraiment à danser, à bouger mon coprs en harmonie avec la musique, à me laisser aller dans un autre univers. Alors j'ai essayé la danse orientale, la gymnastique rythmique, la danse moderne- jazz mais ce n'était jamais tout à fait ça, j'ai fini par laisser tomber.
Jusqu'au jour où une amie m'a enmené tester un cours de danse contemporaine. J'ai tout de suite accrochée, la prof était super, les filles avec qui je dansais sympa et l'horaire parfait. C'est sur qu'au début c'est un peu déstabilisant, il ya beaucoup d'impro et de théatralisation mais au fur et à mesure je me suis sentie de plus en plus "en état de danse" comme dirait la prof et je me faisais de plus en plus de bien. Danser libère le corps et l'esprit, me fait sentir que je suis une femme en devenir, me fais sentir le contact avec le sol si rassurant..bref c'est génial.
Je vous invite tous à danser parce que c'est vraiment le meilleur antistress du monde.
Et vous vous avez une passion? Laissez un commentaire ... :D
Facebook overdose
J'allume mon ordi, je branche internet,mon coeur s'emballe. Je ne comprends pas pourquoi tout à coup je me sens stressée, opressée, en état de panique presque. Je prends une minute pour penser et je me rends compte de 2 choses: 1) ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. 2) j'étais sur me point d' ouvrir facebook. Facebook! Un nouveau declencheur de stress, je commence à le détester parce que j'ai l'impression qu'il ne sert qu'à jugé si ma vie vaut mieux ou moins que celles qu'affichent mes amis virtuels. Regarder le fil d'actualité revient à comparer mon quotidien avec les superbes photos et récits d'aventure dont j'ai été exclue . Je me rends compte que facebook est un facteur de déprime. Comment en suis je arrivée là? C'est quoi ce monde où on se sent obligés de rendre virtuellement compte de notre vie avec des amis imaginaires et où pourtant on se sent de plus en plus seuls? Un monde dans lequel les valeurs humaines ne se transmettent plus de personne à personne mais à travers un ecran. Il ya de plus en plus d'écrans dans nos vies. Finalement ces écrans nous cachent la vue nous empêchant de voir le monde avec nos yeux. Ouvrons les yeux, sortons un peu et recentrons nous sur le but premier d'internet et de ses écrans: communiquer.
Je vous parle de communiquer vraiment, dans le sens d'échanger des messages et pas de s'asphixier mutuellement sous une masse d'infos/intox inutiles. Donner à nos amis de nos nouvelles sans pour autant faire de notre mur une vitrine d'exposition de notre MOI visant à déprimer ceux qui n'ont pas la chance d'avoir une vie aussi remplie que la nôtre. En somme retrouver le sens de nos actes.