Facebook overdose
J'allume mon ordi, je branche internet,mon coeur s'emballe. Je ne comprends pas pourquoi tout à coup je me sens stressée, opressée, en état de panique presque. Je prends une minute pour penser et je me rends compte de 2 choses: 1) ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. 2) j'étais sur me point d' ouvrir facebook. Facebook! Un nouveau declencheur de stress, je commence à le détester parce que j'ai l'impression qu'il ne sert qu'à jugé si ma vie vaut mieux ou moins que celles qu'affichent mes amis virtuels. Regarder le fil d'actualité revient à comparer mon quotidien avec les superbes photos et récits d'aventure dont j'ai été exclue . Je me rends compte que facebook est un facteur de déprime. Comment en suis je arrivée là? C'est quoi ce monde où on se sent obligés de rendre virtuellement compte de notre vie avec des amis imaginaires et où pourtant on se sent de plus en plus seuls? Un monde dans lequel les valeurs humaines ne se transmettent plus de personne à personne mais à travers un ecran. Il ya de plus en plus d'écrans dans nos vies. Finalement ces écrans nous cachent la vue nous empêchant de voir le monde avec nos yeux. Ouvrons les yeux, sortons un peu et recentrons nous sur le but premier d'internet et de ses écrans: communiquer.
Je vous parle de communiquer vraiment, dans le sens d'échanger des messages et pas de s'asphixier mutuellement sous une masse d'infos/intox inutiles. Donner à nos amis de nos nouvelles sans pour autant faire de notre mur une vitrine d'exposition de notre MOI visant à déprimer ceux qui n'ont pas la chance d'avoir une vie aussi remplie que la nôtre. En somme retrouver le sens de nos actes.